Samedi 08 janvier, Monsieur René JOURDAN Maire de la Cadière d'Azur a publié un article dans Var Matin (coir ci-dessous l'article). Je me permets de faire quelques commentaires à ce sujet :
Monsieur René JOURDAN, Maire de la Cadière, a publié un article dans le journal Var Matin ce samedi 08 janvier ; il dit, qu’à 88 ans, après 50 ans de services pour sa commune (en tant que conseiller) puis maire, il pense avoir protégé et préservé celle-ci, où il est né ; personne n’a le droit de critiquer son âge ; on ne peut pas demander à une personne de démissionner à cause de son âge, sauf si celle-ci s’entête à ne pas écouter ses concitoyens ou à ignorer la vérité. Il souligne que nous allons payer 300.000 € de pénalités pour ne pas avoir construit le quota de logements sociaux, et ce, jusqu’en 2025 ; mais il ne nous dit pas combien ont coûté le peu de logement déjà construits, ces pénalités que nous aurions dû payer depuis plusieurs années, ont été dégrevées des pénalités que nous aurions dû payer à ce jour. À chaque projet de construction de logements sociaux la commune, approuvée par le Conseil municipal, attribue des subventions aux constructeurs bailleurs de LS. D’autres parts, il faut préciser que le nombre de LS accordés aux Cadiérens est attribué au prorata de ces subventions (en clair, par exemple, si les travaux de constructions de 25 LS coutent 5.000.000€, et si la commune attribue une subvention de 200.000€, celle-ci aura prioritairement droit à un LS.)
À ce jour, les subventions connues attribuées aux constructeurs bailleurs sociaux sont de 3.106.000€
Don de 2 hectares de terrain appartenant à la commune : montant estimé 1.000.000 €. Sous-estimée.
Achat d’une propriété pour les logements « la farigoule » : 550.000 €, plus 120.000€ de subvention.
Don de terrain rues des Maures toujours appartenant à la commune : valeur 36.000€ estimation sous-évaluée.
Don de deux fois 100.000 € aux constructeurs bailleurs LS avenue des Moulins.
Agrandissement du chemin du Pey-Neuf, cout 1.200.000€ ; ce chemin est d’ailleurs toujours interdit aux plus de 4 tonnes, et reste rétréci en partie haute. Ce pseudo agrandissement va pouvoir désenclaver le chemin du stade pour y construire des logements sociaux sur les propriétés de MM. Arlon et Bérard. Aussi pour la partie haute de la colline du Défends qui a été déclassée et qui est aux mains de la commune.
Il ne faut pas oublier les travaux de mise en conformité de l’EDF, de l’eau, et de l’assainissement, comme par exemple le tout à l’égout qui a été prolongé jusque devant la colline du Défends où vont être construits 45 logements sociaux (obligation pour avoir un permis de construire).
Un autre journaliste, a publié le lendemain dimanche 09 janvier un très bon article où il fait ressortir comment notre pays n’est dirigé que par des technocrates, qui ne se soucient pas des cas comme celui de notre village ; je voudrais néanmoins rectifier certaines de ses affirmations : Les 25% exigés de logements sociaux à construire avant 2025 sont basés sur le nombre d’habitations principales qui est de 2500 environs ce qui fait 625 LS ; il en existe déjà 140 de construits, ce qui fait 485 restant à construire avant 2025, comme il le précise, ce nombre augmentant à chaque nouvelle construction de résidences principales (la vis sans fin !) (voir son article de dimanche ci-dessous.)
Comment sortir de cette situation qui est un cas d’école ? Cette phrase a été répétée à plusieurs reprise par notre maire et aussi par un certain ministre Monsieur KANNER lors de sa venue dans notre village, avec qui notre maire a signé un protocole d’accord pour la construction de LS.
Pourquoi nos députés, nos ministres ne se préoccupent-ils pas de ces problèmes (des amendements ont été déposés sans résultat) Pourquoi ne déposons-nous pas un recours au Conseil d’état ?
(Tous les chiffres sont donnés approximativement, puisque puisés sur le site de l'Insee qui ne sont pas à jour)
Jacques GROS.