1. Le rôle des élus.
Le maire est la pierre angulaire du dispositif :
- il valide ou non tout le concept pour sa commune,
- il identifie, en liaison avec la gendarmerie, les zones propices à sa mise en place,
- il organise les réunions publiques d'information,
- il finance éventuellement la signalétique particulière (panneaux, stickers, etc.)
-
il participe à la communication et à la promotion de la démarche (bulletin municipal, association des maires, site internet
de la commune, médias)
2. La population.
Elle doit être informée de la démarche et le concept doit être expliqué avec pédagogie pour éviter toute compréhension dévoyée (sentiment d'être épié, substitution à l'action des forces de sécurité etc.)
La population d'un quartier souhaitant souscrire à la démarche se choisit un référent.
3. Le référent.
Il est au centre du dispositif ; son rôle est essentiel. Il est le relais entre les habitants, le maire et la gendarmerie en faisant remonter rapidement ses informations. Il ne se substitue pas à l'intervention de la gendarmerie
C'est un volontaire, connus de tous. Il doit avoir le profil d'une personne sérieuse. La gendarmerie convoque le postulant pour "l'évaluer" à travers un entretien. A cette occasion, celle-ci en profitera également pour le former à sa mission et lui donner des conseils. "Un contrat" sous forme de guide du référent peut lui être soumis avec un engagement écrit et signé.
4. La gendarmerie.
- Elle initie la démarche auprès des élus,
- Elle l'explique à la population lors de réunions publiques,
-
Elle maintient les liens particuliers créés et fait des bilans réguliers avec le maire.
5. La police municipale.
Celle-ci est judicieusement associée au projet en liaison avec les élus (répartition des référents dans les quartiers, modalités de circulation des informations police municipale-gendarmerie etc.)
La chronologie de la mise en place de ce dispositif n'est pas figée. Elle peut différer d'une commune à l'autre.