L'association CIQ le Défends organise au cours de l'année des visites de sites, des musées, au mois de novembre nous sommes allés visiter le musée de la Marine à Toulon, ce musée a été restructuré récemment. Tout le groupe a apprécié cette visite qui a duré environ 2 heures, après un bon déjeuner sur le port de Toulon avec une très belle journée ensoleillée, nous avons pris un bateau pour aller jusqu'à Saint Mandrier. Ce musée vous fera connaitre les origines de ce port de guerre bien avant notre ère jusqu'à aujourd'hui.
Avant l’arrivée des Romains, sur l’emplacement actuel de la ville, une population indigène rendait un culte à Telo, déesse des sources jaillissantes. Ce nom est probablement l’origine du mot Toulon. Au IIe siècle de notre ère, Telo Martius est une ville importante comptant 4 à 5000 habitants étendue sur une dizaine d’hectares est liée au vignoble et à la teinture de pourpre. Ce n’est qu’au XIIIe siècle que les habitants décident de protéger leur ville d’une muraille en pierre pour la protéger des incursions des Barbaresques.
En 1481 elle fut rattachée au Royaume de France, Louis XII (1462-1515), puis François 1er, (1494-1547) construisirent des fortifications dont la tour royale entre 1514 et 1525, elle cèdera pourtant à Charles Quint en 1524 puis aux pirates en 1530. Sous Henri IV (1553-1610) le roi fit construire des murailles englobant huit «faux bourgs» englobant le port. Sous Louis XIII (1601-1643) le cardinal Richelieu crée la première marine militaire Française (la flotte du soleil levant). Louis XIV (1638-1715) avec son ministre COLBERT élaborent un projet d’arsenal avec le concours de l’ingénieur Vauban pour construire et l’entretien des navires de guerre.
Du début du XXe siècle, des immenses bassins (les plus grands du monde en 1927) furent construits pour accueillir les cuirassés de la flotte Française.
Aujourd’hui l’arsenal emploie plus de 20 000 personnes, centre son activité sur l’entretien, le porte-avions Charles de Gaulle et son escorte y sont attachés.
Ci-dessous des figures de proues sculptée dans du bois de tilleul.
Quelques adhérents du CIQ le Défends, sont allés, début novembre, visiter le château des Covet ainsi que le musée RAIMU ; cette visite, nous a été proposée par la mairie et l’office du tourisme de Marignane. Pour déjeuner, un bon repas au restaurant "la Crémaillère" nous a réchauffés, car le temps était pluvieux.
Le château des COVET, ou ce qui en reste, est occupé maintenant par les services municipaux de Marignane : deux très belles salles et quelques restes de façades sont encore intactes, telles qu'à leur époque ; ce château médiéval renaissance, a été construit au XIVe sur un château plus ancien, d'époque féodale.
Le château des Covets
Le musée Raimu, très intéressant, retrace les mémoires de Jules MURAIRE dit RAIMU, pensionnaire de la Comédie française. Né à Toulon en décembre 1883, il est décédé en septembre 1946 à Neuilly-sur-Seine.
Le Musée Raimu
Vedette de music-hall à ses débuts, il devient, grâce à Sacha Guitry, un des « monstres sacrés » du cinéma français des années 1930 et de la première moitié des années 1940 devenant notamment l'interprète fétiche de Marcel Pagnol. Raimu reste dans les mémoires pour son interprétation de César dans la « trilogie marseillaise » : Marius, Fanny et César, et du boulanger trompé dans La Femme du boulanger. Il débute alors sous le nom de Rallum, le 15juin1900, à 16 ans et demi, dans les cafés-concerts et les guinguettes à matelots de sa région natale, la Provence, mais sans succès, car il chante mal. Engagé par une modeste troupe locale, les Lauri-Laur, il fait même une courte tournée en Afrique du Nord. Puis il fait des petits boulots : croupier au Casino d'Aix-les-Bains et commerçant.
En 1908, il entre au théâtre de l'Alhambra à Marseille comme souffleur, puis enchaîne au théâtre de l'Alcazar de Marseille et au Palais de Cristal. Ayant adopté le pseudonyme de Raimu (verlan approximatif de son nom Muraire), il se fait finalement appeler Raimu et devient une vedette régionale dans un répertoire de comique-troupier popularisé par Polin, dans lequel se sont essayés aussi Jean Gabin et Fernandel. Félix Mayol, immense vedette, chansonnier et directeur de music-hall d'origine toulonnaise, le repère et le fait venir à Paris pour jouer dans les revues qu'il monte dans son propre théâtre, le concert Mayol. Jusqu'à la guerre de 1914, Raimu se produit dans de nombreux cafés-concerts et music-halls, tels La Cigale, les Folies Bergère et le Casino de Paris.
En août 1914, il est mobilisé à Orange au sein du 15e ETEM (Escadron du Train des Équipages Militaires) et part au front en septembre. Lors d'un de ses premiers contacts, il est enseveli sous une sape. Il en réchappe, mais perd du poids, tombe malade et est réformé en mars 1915.
Andrée Spinelly, vedette de l'époque avec laquelle il entretient une liaison, le fait jouer à ses côtés dans Plus ça change au théâtre Michel en 1915, puis c'est Sacha Guitry qui lui confie son premier rôle important dans Faisons un rêve en 1916. On le remarque ensuite dans L'École des cocottes (1920) avec Andrée Spinelly, Le Roi de Flers et Caillavet (1920), Le Blanc et le Noir (1922) de Sacha Guitry. Léon Volterra, propriétaire du Casino de Paris, du théâtre de Paris et du Théâtre Marigny, le fait jouer avec succès dans des revues, dans le sketch du Forçat, satire des scandales financiers de l'époque, et dans des comédies d'Yves Mirande, de Sacha Guitry ou de Flers et Croisset. En 1928, lorsqu'il rencontre Pagnol, Raimu est un acteur reconnu, mais il n'a pas encore interprété de rôle de premier plan.
L'arrivée en 1928, en Europe, du cinéma parlant fait connaître Raimu par son jeu, sa personnalité et sa voix méridionale tonitruante si caractéristique.
En 1929, il connaît un triomphe au théâtre de Paris avec Marius de Marcel Pagnol (avec Orane Demazis). Les deux Provençaux, l'un d'Aubagne, l'autre de Toulon, s'apportent mutuellement la gloire et la célébrité avec ce classique du théâtre. En 1931, il connaît un nouveau triomphe avec l'adaptation de la pièce au cinéma : Marius film d'Alexander Korda et premier film de la « trilogie marseillaise » de Pagnol, un des premiers films parlants à succès du cinéma français. Étant fâché avec le directeur du théâtre de Paris, Léon Volterra, il ne participe pas à la création sur scène de Fanny, le rôle de César y étant tenu par Harry Baur, mais il reprend en 1932 ce rôle dans la version filmée de Fanny tournėe par Marc Allégret. Il figure ėgalement dans les adaptations filmées de pièces qu'il a jouées sur scène comme La Petite Chocolatière (1932), L'École des cocottes (1935) et Le Roi (1936).
Il se marie, le 28 mars 1936, dans la salle de mariages de la mairie du VIIIe arrondissement à Paris, avec Ester Honorine Métayer (actrice de cinéma) (Narbonne, 21 décembre 1905-1977) mère de sa fille de dix ans, Paulette (1925-1992).
La même année, il joue une dernière fois le rôle de César dans César, réalisé par Marcel Pagnol. La « trilogie marseillaise » devient un classique du cinéma français. En 1937, il fait partie de la prestigieuse distribution des Perles de la couronne de Sacha Guitry, puis tourne dans Un carnet de bal de Julien Duvivier. Il retrouve en 1938 Pagnol pour le rôle du boulanger cocu dans La Femme du boulanger, puis celui du puisatier dans La Fille du puisatier tourné au début de l'Occupation. Durant cette période, il est très sollicité par la firme cinématographique allemande, Continental-Films, pour laquelle il tourne Les Inconnus dans la maison d'Henri Decoin (1942), puis élude toutes les autres propositions prétextant être sous contrat de longue durée avec d'autres producteurs, dont Roger Richebé.
Le 13septembre1943, il entre comme pensionnaire à la Comédie-Française sans en devenir sociétaire. En effet, son séjour au Théâtre-Français va tourner court. Après deux comédies de Molière dans lesquelles il tient le rôle-titre, Le Bourgeois gentilhomme et Le Malade imaginaire, on ne lui confie qu'un « lever de rideau » en un acte, L'Anglais tel qu'on le parle de Tristan Bernard. Aucun autre projet, ni Les affaires sont les affaires ni Le Voyage de monsieur Perrichon, ne se concrétisera. Pagnol, sarcastique, lui écrit : « J'espère que, dans l'ombre des comédiens du Français, tu te trouves au frais et que ta retraite te paraît agréable. »
Il compte parmi ses amis Paul Chambrillon, « fin connaisseur de Céline et ami d'Arletty ». Il retrouve le cinéma en 1946 avec Les Gueux au paradis de René Le Hénaff et L'Homme au chapeau rond de Pierre Billon, son dernier film. Le 11mars1946, Raimu roule en voiture sur la nationale 6, qui était à l'époque l'axe Paris-Méditerranée, pour aller à Monte-Carlo, en compagnie du dramaturge et réalisateur Yves Mirande. À Tournus, un accident survient et Raimu subit de multiples fractures. Retour en ambulance à Paris, où il est opéré à la clinique Lyautey. Il en sort le dimanche 6 mai 1946, au bout de 54 très longues journées. Trois mois plus tard, Il va à l'Hôpital américain de Paris pour une nouvelle opération chirurgicale, en apparence bénigne, dans le but de soigner les complications de la fracture du tibia provoquée par l’accident. Il meurt au bloc opératoire le 20septembre1946 d'une crise cardiaque (probablement une syncope blanche provoquée par une allergie à un produit anesthésiant).
Il avait prévu de quitter la Comédie-Française mais ne s'était pas résolu à envoyer sa lettre de démission, « écrite en avril 1946, alors qu'il était cloué sur son lit à la clinique Lyautey ». Des funérailles grandioses sont organisées en l'église Saint-Philippe-du-Roule, auxquelles ont assisté des milliers de personnes puis il est inhumé au cimetière de Toulon (Var). Le poète Maurice Rostand lui rend hommage en composant ces vers :Quand s'éteint cette voix ! Fameuse et familière ! Pagnol pleure ici-bas ! Là-haut pleure Molière !
Début juin, avec quelques amis du CIQ le Défends, ce fut une agréable escapade dans le Luberon, ses villages, dont on ne se lasse pas, L'Isle sur la Sorgue ses moulins à eau qui servaient à moudre les grains et à irriguer ; la Fontaine de Vaucluse avec son énorme résurgence dont on ne sait d'où l'eau provient ; Gordes avec ses façades en pierres, l’Abbaye de Sénanque, le village des bories ; Joucas merveilleux village perché, tout paré de pierres, calme et vue sur Roussillon ; Gargas avec ses mines d’ocres de Bruoux ; Lourmarin qui a su rester authentique pour le plaisir de ses habitants, des touristes français et étrangers.
Le CIQ le Défends vous souhaite un excellent été et vous prie de trouver ci-dessous le programme des activités estivales à la Cadière d'Azur, édité par l'office du tourisme.
Comme chaque année maintenant, sympathique réunion pour partager le gâteau ou la galette et se souhaiter une excellente année 2018, en attendant l'assemblée générale du 3 mars prochain (réservée aux adhérents à jour de cotisation. Pour adhérer, cliquezICI ).
Le dimanche 25 juin, nous étions une trentaine d'adhérents du Comité d'intérêt de quartier "le Défends" à nouveau réunis pour le repas estival au milieu des restanques plantées d'oliviers. Les participants ont pu festoyer autour d'un succulent méchoui. M. Deledda, adjoint au maire, nous a fait l'honneur et l'amitié d'être présent pour l'immanquable sangria apéritive. Très bonne ambiance sous un soleil généreux dont l'ardeur a été tempérée par l'installation de trois barnums qui ont protégé efficacement les convives. Ce repas sera renouvelé l'an prochain.
Dimanche 18 décembre, par un temps magnifique, cette année encore le groupe folklorique l'Escolo de la Cadiero a organisé la crèche vivante au village de la Cadière d'Azur ; les participants, revêtus de leurs plus beaux costumes provençaux, ont fait revivre et perdurer la tradition de Noël ; un grand merci à eux. Le village a été envahi par des visiteurs émerveillés, qui ont pu se promener dans la rue principale au milieu de divers marchands ambulants qui étaient venus proposer leurs produits et leurs créations. Ensuite un vin chaud et les treize desserts ont été offerts par la municipalité sur la place du village.
Les adhérents et amis du CIQ le Défends se sont réunis le mercredi 14 décembre au restaurant "la brasserie centrale" de la Cadière, comme l'année passée, pour un fameux couscous, dans une très bonne ambiance. La tombola organisée par le CIQ pour le Téléthon 2016 a permis de trouver parmi les convives les trois gagnants des trois magnums de Bandol dont nous tairons les noms "par discrétion" (ce sont les numéros 12, 33 & 35). Ce fut une excellente soirée, à renouveler l'an prochain.
Le dimanche 26 juin, nous étions une trentaine d'adhérents du Comité d'intérêt de quartier "le Défends" réunis pour un repas estival dans la superbe propriété de l'un de nos membres, au milieu des restanques plantées d'oliviers. Les participants ont pu déguster une excellente paëlla. Monsieur le Maire et deux de ses adjoints, MM. Deledda et Martinez nous ont fait honneur et l'amitié d'être présents pour l'immanquable sangria apéritive. L'ambiance fut à la hauteur, les discussions allèrent bon train, et les participants furent unanimement ravis de cette excellente journée, d'autant que le mistral s'était montré plutôt calme et le soleil très généreux. Le président Jacques Gros a donné à tous rendez-vous en juin 2017 afin de renouveler cette opération destinée à resserrer les liens amicaux entre les Cadiérens.
Prévu depuis plusieurs mois, quelques amis du CIQ le Défends se sont "escapés" par le train des Pignes ; à partir de Dignes-les-Bains, le train a serpenté le long des torrents du Verdon et du Var, nous offrant une vallée verdoyante et des paysages sublimes ; plus bas nous sommes passés par Entrevaux et Annot, deux merveilleux villages fortifiés, qui ont su garder le cachet d'antan, et où nous avons eu plaisir à arpenter leurs ruelles pavées, s'émerveiller des couleurs pastel ; les remparts d'Entrevaux sont bien conservés et on peut visiter différentes expositions de la vie de l'époque ; les moulins à huile et à farine où encore la citadelle perchée tout en haut de la colline.
Tous les participants à l'escapade se sont régalés, deux jours de très bons souvenirs.
Le dimanche 24 janvier s'est déroulé dans la salle Fontanarosa un très sympathique après-midi, avec de succulents gâteaux et galettes des Rois. Près d'une quarantaine de personnes étaient présentes et ont pu papoter à qui mieux mieux en faisant de nouvelles connaissances. Deux reines ont été avantagées par le sort en tirant l'une une fève, l'autre un sujet, leur permettant ainsi de remporter d'une part un beau coffret cadeau du Moulin de Saint-Côme, d'autre part un repas pour deux personnes à la Brasserie Centrale de l'ami Zidane.
Dimanche 20 décembre, cette année encore le groupe folklorique l'Escolo de la Cadiero a organisé la crèche vivante au village de la Cadière d'Azur, les participants revêtus de leurs plus beaux costumes ont fait revivre et perdurer la tradition de Noël. Un grand merci à eux. Ensuite un vin chaud et les treize desserts ont été offerts par la municipalité sur la place du village.
Le Comité d'Intérêt de Quartier LE DÉFENDS a pour but la défense et la promotion du quartier, du cadre de vie et des intérêts généraux de ses habitants, la défense et le maintien des sites et de la qualité de vie, le respect d'un urbanisme à visage humain et ce par tous les moyens légaux, y compris judiciaires.
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